Samedi 23 mars 2019



Certains vont au festival de Cannes, nous c'est au Festival d'Avignon et pour le côté culturel nous allons à AVIGNON MOTOR FESTIVAL. Ma dernière présence, il y a deux ans, m'avait beaucoup plu. Dès le mois de janvier dernier, je propose aux copains de retourner passer quelques jour dans le sud avec femmes et enfants. Nous retournons dans notre Appart'hôtel du centre ville à deux pas de la ligne de bus N°3 qui nous dépose au Palais des Expositions.
65.000 visiteurs pour le 3ème salon Français !
C'est en 2003 que Camille Bourges et Pierre Antoine Faure décident de créer l'Avignon Motor Festival. Cette rencontre est vite devenue incontournable dans le  calendrier des grands évènements automobiles français et ne cesse depuis sa création de conquérir un public toujours plus large. 
Chaque année l'Avignon Motor Festival dédie plusieurs milliers de mètres carrés d'exposition aux: Autos, Motos, Miniatures, Véhicules utilitaires, Camions US décorés, et aux artistes de la Galerie Artmobile.

Après les célèbres marques Bugatti, Maserati, Ferrari ou encore Porsche, le salon de cette année rend hommage à la très prestigieuse manque française FACEL-VEGA. Ma préférée le coupé HK 500 de 1958 animée par son moteur Chrysler de 5 907 cm3 et passera à 6 267 cm3 en cette fin d'année. C'est une des grandes routières de l'époque dont Maurice Trintignant et Stirling Moss l'utiliseront pour leurs déplacements privés. La marque s'éteindra définitivement le 31 octobre 1964 avec la FACEL 6... plus loin les belles SIMCA de la fin des années 50, Plein Ciel, Océane, carrossées par Facel-Métallon (devenu Facel SA en janvier 1953).
Autre expo mise en avant, celle de FERRARI du championnat GT FIA. Les autos de JMB Classic. Cette structure n'est autre que la suite logique de l'ancienne et prestigieuse équipe de course JMB Racing. Créée en 1995 sous le nom de JB Racing par Jean-Pierre JABOUILLE (J) et Jean-Michel BOURESCHE (B) et deviendra JMB en 2000. Une belle ligne de départ avec Ferrari 330SP – F575 GT – F360 MODENA – F430 GT2... aujourd'hui JMB Classic relève le défi des compétitions historiques au service des gentlemen-drivers.



Mais revenons aux anciennes avec un clin d'oeil aux chevrons. C'est le centième anniversaire de CITROEN et l'accent est mis sur des voitures qui possèdent un gène Citroën sans en porter le nom: Rosengart, Georges IRAT, La Licorne... Toutes sur une base Traction. Celles sur la base de la 2 CV: UMAP, RICOU (concessionnaire Citroën à Chambéry et pilote entre 1950 et 1960), DAGONET... plus loin la fameuse 2 CV bicéphale des pompiers de COGOLIN. Juste à côté c'est une CITROEN Camargue présentée en son temps au salon de Genève en 1972 carrossée par Bertone. La Camargue n'aura pas de suite commerciale, mais elle permet à Bertone de prendre date avec Citroën qui lui confiera le développement du style de la BX à la fin des années 70. Le nom de Camargue sera repris par Rolls Royce pour baptiser un luxueux coupé en 1975. Autre curiosité: une FRUA SM (1971) avec moteur V6 Maserati de 2 670 cm3 et 170 cv propulsant l'auto à 220 km/h.
C'est ainsi qu'apparaît en 1972, lors du salon de Genève, un prototype réalisé sur une base de Citroën DS raccourcie sur laquelle sont greffés les éléments mécaniques de la SM. La ligne reprend les grands traits de la Porsche sur laquelle Frua a officié quelques mois plus tôt. Conçue au cours de l'année 1971, ce prototype ne fut pas pour autant remarqué lors de sa première présentation au public. Mais en 1973, la voiture est présentée au salon de Barcelone où elle aurait trouvé preneur, elle resta dans ce pays jusqu'en 1980 avant d'être rachetée par un Italien qui modifia la couleur de la voiture ainsi que l'intérieur d'origine crème qui devient noir. Si la Citroën SM Frua est unique, ce modèle est homologué pour la route et existe de nos jours, la maison de vente aux enchères Bonhams ayant vendu cette voiture en 2012.
Très beau stand avec la DS volante de Fantômas. Les stands présents font de très belles mises en scènes pour mettre en valeur les autos exposées.
Et dire qu'il y a des personnes qui ne croient pas aux licornes. Et bien à Avignon, il y avait un stand « Amis de La Licorne » cette marque automobile née en 1864 à TREMEL en Bretagne avec Jean CORRE qui après différents déboires crée une nouvelle Sté en 1907: La Compagnie Française des Automobiles CORRE LA LICORNE. Cette association rend service aux amateurs des Marques CORRE et LA LICORNE par des informations, des conseils techniques pour la restauration de leur véhicule mais aussi favoriser la recherche de pièces et faire connaître la marque grand public.
Petit arrêt sur le stand de la FFVE, pour y déposer les flyers de la journée de la JNVE organisée par le CARMS à Montbrison et une photo devant l'écusson de la manifestation.
Avignon c'est aussi un pavillon consacré à la miniature. Je ne manque pas d'aller passer un petit moment sur le stand JADE MINIATURES avec Evelyne et Jean DAMON. Plus loin c'est le hall de la pièce sans oublier le VIDE GARAGE à l'extérieur.
Puis nous passons par le hall SPORT PRESTIGE où je croise, sans l'importuner Jean Schultheis la star des années 80 avec « Confidence pour confidence ». Mais il fut aussi musicien de Michel Jonasz et Maxime Le Forestier, pour qui, il joue de la batterie et du piano. En 1976, il est batteur sur l'album Hamlet de Johnny Hallyday. Après une carrière sous les projecteurs, Schultheis reste dans le monde de la musique en collaborant avec divers artistes en tant que pianiste aux côtés de Michel Sardou, Michel Berger, Alain Manaranche, Serge Lama ou encore Julien Clerc. En 1991, il signe un titre sur l'album "Ça ne change pas un homme"  de Johnny Hallyday.

Un parking public collection et sport prestige extérieur avec de belles découvertes comme cette réplique de RENAULT 4 CV Beauffort, une autre 4 cv découpé artistiquement au laser... sans oublier les militaires, les camions décorés et le hall de la vente aux enchères où je retrouvai une belle MERCEDES 300 B Adenauer de 1954 croisée jeudi matin sur l'autoroute en partant au travail à St-Etienne et dont j'étais persuadé qu'elle partait pour AVIGNON. Des autos en vente de 2 000 à 700 000€ dont un belle sortie de grange pour cette Jaguar Type E roadster série 1 de 1961 en vente 50 000/ 70 000 €.
Un espace Vente Collection où il est possible d'acheter d'une belle auto de collection à la sportive ou même des plus musclées. Puis c'est la hall Compétition où se trouvent, associations, accessoiristes, écuries, équipementiers, organisateurs, préparateurs...
En ce samedi, il fait tellement chaud que nous passerons de hall en hall avec quelques petites haltes aux buvettes pour nous rafraichir car l'été est déjà là malgré que nous soyons au tout début du printemps. Encore un stand avec des UTILITAIRES et notre dernier stand sera MOTOS LOISIRS. Les jambes sont lourdes et nous rentrons à notre hôtel pour retrouver nos compagnes qui nous ont préparé une surprise pour le restaurant du soir.
En conclusion, un beau salon avec des expositions intéressantes, de belles autos et des halls variés. C'est promis, nous reviendrons dans 2 ou 3 ans.
Mon coup de coeur: la SMARLINETTE, ce n'est pas une copie de la légendaire Berlinette mais selon le présentateur sur le stand: c'est une évocation. Dans un premier temps on doit acquérir une SMART Roadster et la Sté QUELET SAS basée dans le Doubs réalisera la transformation pour 16 540€, comprenant carrosserie, peinture, sellerie intérieure, révision mécanique en concession Mercedes/Smart. 800Kg, 3cylindres turbo de 82cv en position centrale arrière et certaines préparations jusqu'à 120cv. Une évocation alliant le plaisir des formes anciennes de l'A110 avec les avantages d'un véhicule de conception moderne. Le résultat est bluffant. Alors Raymond, à quand la Smarlinette ? Patrick VRAY